lundi, septembre 17, 2007

La première faute de Sarkozy

Les opposants à Nicolas Sarkozy sont toujours aussi navrants (ils n'ont pas beaucoup progressé depuis les histoires de yacht).

Pourtant, il y aurait tant à dire, la crise financière, par exemple, est particulièrement mal négociée. Seulement, en réalité, Sarkozy et ses opposants partagent les mêmes dogmes étatistes et volontaristes. Nos politiciens, qui se gargarisent du mot «volontarisme», se rendent-ils compte que ce mot est péjoratif et les ridiculise ?

La seule critique radicale du sarkozysme est libérale, mais celle là, vous ne l'entendrez pas dans les grands medias.

Koko, ça va mal se passer !

2 commentaires:

  1. NS critiquant la BCE et JC Trichet qui est soutenu par le reste de l'Europe pour sa bonne gestion de la crise ?

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  2. Oui, mais pas seulement : le gouvernement pèche par absence de conception économique.

    Quand NS tonne contre les spéculateurs, c'est ridicule, ça ne veut absolument rien dire : tous les agents économiques sont des spéculateurs d'une manière ou d'une autre.

    Ce que les dernières déclarations révèlent est navrant d'incompétence.

    Si la crise est complexe dans ses modalités techniques, elle est fort simple dans son principe : des créanciers ont gagé leurs prêts sur des actifs immobiliers dont la valeur chute.

    Quand les emprunteurs font défaut, les deux, emprunteurs et créanciers ,se retrouvent dans la merde et vendent, ce qui alimente la baisse des prix.

    Ce phénomène cesse quand les créances douteuses sont apurées et qu'il n'y a plus de vente panique.

    Ce processus est aussi vieux que les cycles économiques.

    Dans le cas de l'immobilier, il dure souvent plusieurs années.

    Il y a probablement une bonne et une mauvaise manière de gérer cette crise, mais, en tout état de cause, la réponse est très peu dans les mains des Etats, d'où le ridicule des rodomontades sarkozyennes. NS ferait bien mieux de travailler à baisser les dépenses publiques.

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