mercredi, octobre 10, 2007

BHL contre Henri Guaino


Henri Guaino est le nègre de Nicolas Sarkozy. Les fidèles lecteurs de ce blog savent tout le bien que j'en pense.

Ce monsieur et notre philosophe national, BHL, s'insultent, ça vole haut, ça remonte l'élite parisienne dans mon estime.

Cependant, je dois reconnaitre que, au-delà de la forme, je suis plutôt d'accord avec BHL.

Notamment, je trouve «d'inspiration maurrassienne» pour qualifier la politique du gouvernement actuel particulièrement judicieux.

Petit rappel de la pensée maurrassienne pour ceux qui voudraient se rafraichir la mémoire :

Le grand retour de Charles Maurras


Le siècle de M. Pétain

4 commentaires:

  1. Ah Maurras ! Ca fait des années que je me dis que je dois le lire ! Merci du rappel. Comprendre Mitterand donc la "gauche" implique de lire et comprendre Maurras. Celine (que j'adore) est aussi à mettre un peu dans le même lot.

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  2. Tiens, justement, je suis en train de lire le siècle de monsieur Pétain.
    Comme je le lis en public, d'ailleurs, ça me vaut des regards noirs. Le seul nom de Pétain fait un excellent épouvantail.

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  3. Veuillez m'excuser de ma brutale franchise, mais les gens sont des imbéciles, pour ne pas dire plus.

    Comme le notait très justement Robert Paxton dans Le fascisme en action, si le fascisme revenait sous une forme au goût du jour, il utiliserait des symboles nationaux rassurants, comme l'ont fait en leur temps Hitler et Pétain ; il n'utiliserait sûrement pas des symboles et des noms devenus épouvantails.

    Je crois que le bourrage de crâne gauchiste poussant les foules à voir du fascisme et des fascistes partout, et dans des endroits à mille lieues de ces questions, a beaucoup fait pour l'abaissement du niveau d'intelligence politique de la population.

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  4. "je suis en train de lire le siècle de monsieur Pétain.
    Comme je le lis en public, d'ailleurs, ça me vaut des regards noirs."

    Affolant. Ca veut dire que le fascisme n'est pas du côté du bouquin où on le croit généralement.

    Avoir peur de lire un livre d'histoire en public à cause des réactions que cela pourrait susciter, il n'y a que dans les pays totalitaires que l'on voit cela.

    Hé bien, le commentaire de dom p le prouve: le fascisme est déjà dans les têtes. Et il est "de gauche".

    Les petits commissaires politiques de quartier sont lâchés. Ils sont bénévoles. Personne ne les a sonnés. Ils ne s'autorisent que d'eux-mêmes. Ils se portent d'eux-mêmes volontaires pour menacer la liberté d'opinion et d'expression.

    C'est véritablement effrayant.

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