jeudi, juin 19, 2008

Le douloureux problème de l'immigration

Mes fidèles lecteurs connaissent mes opinions sur le problème de l'immigration, à partir de commentaires dispersés.

A l'occasion de la «directive retour» de l'UE, j'en profite pour faire un point structuré.

Mon avis diffère assez largement des opinions majoritaires sur des aspects essentiels, j'ai peu de chances d'être entendu.

Commençons :

> les nations existent. Leur existence est validée par des siècles d'histoire. Elles ne sont pas obsolètes car elles correspondent à un besoin très humain d'appartenance.

> il existe un seuil de tolérance à l'accueil des étrangers. Des études récentes prouvent ce qui est intuitivement évident (par l'examen des indices de confiance dans les quartiers en fonction de la composition ethnique).

En-deçà d'un certain seuil, les étrangers ne dérangent pas le mode de vie et les habitudes de la population autochtone et sont néanmoins soumis à pression majoritaire pour s'intégrer.

Si je suis une famille étrangère parmi quatre-vingt dix neuf familles autochtones, je n'influence pas leurs coutumes et la pente est à l'intégration.

Au-delà d'un certain seuil, les étrangers dérangent le mode de vie, installent le communautarisme et la méfiance.

Si vingt familles étrangères s'installent parmi quatre-vingt familles autochtones, elles se regroupent, demandent à conserver leurs coutumes (nourriture, lieux de culte, habillement, etc ...) et la méfiance entre communautés progresse.

Les familles immigrés n'éprouvent plus le besoin de s'intégrer (il y a des indices d'une augmentation des mariages musulmans non précédés d'un mariage civil, ce qui est, rappelons le, illégal en France).

Contrairement à la thèse à la mode, le multiculturalisme n'est pas toujours et partout bienfaisant.

Ce seuil de tolérance varie dans le temps, dans l'espace et est assez difficile à mesurer, il y a cependant des signes manifestes qu'il est depuis longtemps dépassé en France.

Pour ma part, je suis gêné par le nombre de femmes à meurtrières (vous voyez ce que je veux dire : voilées des pieds à la tête) que je croise. On invoquera la liberté, certes, mais cet accoutrement correspond à des valeurs qui ne sont pas les miennes, que j'estime oppressives, et j'en suis troublé.

> le travail est le plus puissant facteur d'intégration pour un adulte. Le travail facilite l'intégration dans les deux sens : l'immigré est poussé à s'intégrer, la communauté d'accueil est plus favorable à un actif qu'à un oisif. Il est donc essentiel qu'un immigré puisse travailler, mieux, qu'il soit obligé de travailler.

Or, nous sommes dans un système collectiviste qui permet l'oisiveté à des types d'immigrés (tandis que d'autres bossent au noir comme des bagnards) : un travailleur social, peu suspect de sarkozysme aigu, expliquait que c'est une pratique courante qu'un père polygame vive des allocations familiales et récolte les allocations parent isolé de ses épouses officieuses.

> Vouloir arrêter l'immigration aux frontières équivaut à essayer d'arrêter la mer avec une digue de sable.

A partir de ses constats, et fidèle à ma pente libérale, je mettrais en oeuvre la politique suivante :

> liberté de circulation

> suppression des systèmes collectivistes. Ca n'empêche pas les systèmes mutualistes et les caisses de secours.

> liberté d'embauche. Ca veut dire en clair, liberté de discriminer. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est à mon avis, aussi paradoxal que cela puisse, une condition de la bonne intégration : qui veut discriminer y arrivera toujours, mais instaurer une loi anti-discrimination introduit le doute sur les compétences de l'embauché, nourrit le soupçon, qu'il soit justifié ou non, de favoritisme et, au final, la méfiance et l'accusation d'illégitimité. De plus, la liberté d'embauche est un bon régulateur de l'immigration.

L'immigration dans de telles conditions serait peut-être plus difficile qu'actuellement, mais elle se ferait sans appareil policier et avec des immigrés obligés de travailler, ce n'est pas un mince gain pour la société d'accueil.

A noter que, concernant l'immigration en Europe, essentiellement arabe, turc et africaine, s'affronte actuellement trois thèses :

> l'intégration harmonieuse

> l'Eurabia : les immigrés imposent leurs coutumes et les pays concernés tombent dans la décadence (l'hypothèse sous-jacente est que la culture des "envahisseurs" n'est pas un facteur de succès)

> la rupture violente : la culture européenne a un vieux fond guerrier et le trop-plein d'immigrés pourrait se traduire pour une éruption de violence.

Bien sûr, la réalité sera moins nette, je pense que ça sera un cocktail des trois, mais dans quelle proportion ? Je n'en ai vraiment aucune idée.

En tout cas, nier que l'immigration soit un problème revient à nier le sentiment d'appartenance, qui est, comme je l'ai dit, très puissant.

C'est jouer avec la dynamite. Je sais qu'une certaine gauche est coutumière du fait de rêver un homme nouveau, un homme autre que ce qu'il est, mais on sait à quelles violences mène cet utopisme.

10 commentaires:

  1. C'est jouer avec la dynamite. Je sais qu'une certaine gauche est coutumière du fait de rêver un homme nouveau, un homme autre que ce qu'il est, mais on sait à quelles violences mène cet utopisme.


    J'ai du mal avec cet article, surtout venant de quelqu'un qui se récrie du libéralisme. Désolé Franck, mais de ce que je connais des Français "de souche", de l'école de la République, de l'intégration des étrangers, de mon vécu à La Réunion, le problème ne vient pas des étrangers mais bien de ceux qui les accueillent.

    Pour avoir grandi à La Réunion, puis dans les beaux quartiers de Marseille, ville méditerranéenne s'il en est, j'ai été choqué de voir que, dans ce qu'on appelle le Rectangle d'Or marseillais, à savoir le coeur du coeur du huitième arrondissement de Marseille, il n'y avait que deux familles musulmanes : l'une étant celle de Jacques Saadé, libanais seul actionnaire de la CMA-CGM (excusez du peu), l'autre étant une famille issue d'un riche commerçant.

    Inutile de chercher autre musulman, ou Noir, ou Indien, ou Nord Américain, ou chinois, etc. : la bourgeoisie marseillaise est désespérément blanche, "française" et catholique, comme celle de Bordeaux, Lyon, Toulouse, Aix, Nice, Lille, Strasbourg ou Paris, corps consulaires exclus.

    Vous vous souvenez peut-être de ma réponse concernant le niveau de l'école de la République en France métropolitaine ; cette école est pour beaucoup dans l'absence des "minorités visibles" dans les milieux bourgeois.

    A La Réunion, la bourgeoisie inter-ethnique se reconnaît, se mélange parfois, se respecte toujours, au-delà des races, au-delà des confessions. Certes les Noirs en sont exclus, à de rares exceptions près, car passifs et revanchards vis-à-vis du passé colonialiste et esclavagiste de la France (160 ans d'auto-flagellation n'auront pas suffi), mais cela arrange les Chinois, Indiens (bouddhistes et malabars) et Arabes (Pakistanais, Saoudiens et Afghans), qui montrent l'exemple en termes d'intégration et de résultats scolaires, tout cela dans le respect jaloux de leurs traditions.

    Pardon, mais dans un département français où l'enseignement coranique était aussi accessible et légitime (car privé) que l'enseignement public ou privé catholique, je n'ai jamais été choqué par le fait d'être réveillé non par des cloches mais par l'appel du muezzin à 5h du matin, puis de côtoyer dans la journée des Indiens trilingues français/anglais/bengalis, de jouer au Mah Jjong et aux échecs entre midi et deux avec des amis chinois premiers de la classe, d'arrêter les cours à 16h30 pour que les catholiques puissent ensuite aller au catéchisme, et enfin s'extasier le soir sur les plages où les hindous s'exerçaient à la "marche dan' fé".


    Le Français de souche se dit ouvert, tolérant et humaniste ; pour ma part, je suis imperméable aux idées mêmes de Carte d'Identité et de frontières.

    Je ne pense pourtant pas avoir la réputation d'un idéaliste intellectuel de gauche, et pour cause : la contrepartie à tout cela est une dérégulation totale du marché du travail et une reconnaissance intégrale de la liberté individuelle et du droit de propriété.


    Habeas corpus, certes, mais les autres aussi.

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  2. Vous n'avez pas lu mon texte attentivement ou je me suis mal exprimé :

    > la première mesure que je prendrais est «liberté de circulation»

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  3. Vous n'avez pas lu mon texte attentivement

    Au temps pour moi ! Il était tard.

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  4. Si vous avez un peu cuisiné le problème de l'immigration est très simple : si vous mettez trop de farine d'un coup dans la pâte, ça fait des grumeaux. C'est le début des emmerdes. Il faut alors recourir à des mesures énergiques et radicales : le fouet, le tamis, la passoire, etc ...

    Tandis que si vous versez lentement la farine, de manière presque imperceptible, en mélangeant à mesure, tout va bien.

    Il y a des pays, comme les USA, où l'on mélange un peu plus énergiquement, alors on peut verser la farine plus vite, mais point trop n'en faut.

    En Europe, nous nous sommes comportés comme des mitrons malhabiles et nous nous retrouvons avec d'énormes grumeaux dont nous ne savons plus nous dépêtrer.

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  5. J'aime beaucoup votre métaphore... elle correspond bien au sentiment profond qui règne dans l'esprit de nombre de nos concitoyens et je crains que cela ne finisse par provoquer quelque réaction...
    Quant à la tolérance, elle a aussi ses limites quand on foule aux pieds les lois de la république!

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  6. Franck, vous avez fait le premier pas, celui auquel se refusent toutes les bonnes âmes anti-racistes: reconnaître que le besoin d'appartenance à un groupe est vital pour l'être humain.

    Les droits-de-l'hommistes et les immigrationistes, qu'ils soient libéraux ou stato-gauchistes, nient cette réalité anthropologique fondamentale. C'est pourquoi ils préparent les pires désastres.

    Cependant, comme mû par un besoin de respectabilité, vous n'allez pas jusqu'au bout. Vous préconisez, contre toute vraisemblance, la liberté de circulation.

    Si je comprends bien, il faut entendre par là la liberté d'immigration et de résidence.

    Cela contredit évidemment directement votre premier constat. Si l'on pense, comme la plupart des peuples du monde (sauf les Blancs occidentaux), que l'appartenance à un groupe est fondamentale, et que par conséquent ce groupe doit être défendu et protégé contre les envahisseurs potentiels, on ne peut pas préconiser la liberté de l'immigration.

    D'ailleurs j'aimerais bien que l'on me désigne un seul pays dans le monde qui pratique une politique aussi suicidaire.

    En revanche, vous avez raison de dire qu'il faut supprimer l'assistanat social, et restaurer la liberté d'embauche. Qui comprend la liberté de discrimination, naturellement.

    Quitte, dans un premier temps, à supprimer cet assistanat uniquement pour les étrangers, comme cela serait parfaitement légitime.

    Milton Friedman lui-même disait qu'une politique d'immigration ouverte (ce qui ne signifie pas la liberté totale d'immigrer) était incompatible avec un Etat-providence. Non qu'il soit nécessaire de faire appel à un prix Nobel pour soutenir cela: c'est une évidence.

    Pouvez-vous me dire exactement quel intérêt vous verriez à instaurer la liberté d'immigration? Je n'en vois aucun.

    En revanche, je vois très bien les méfaits d'une telle mesure: ce serait la disparition de la France par substitution de population, tout simplement. Ce qui est déjà largement entamé, d'ailleurs, alors même que la liberté que vous appelez de vos voeux n'existe pas, fort heureusement.

    Le libéralisme, bien entendu, n'est viable qu'au sein d'une société homogène et solidaire, par son histoire et sa culture.

    En effet, le libéralisme repose sur la responsabilité individuelle. Ce sentiment ne peut exister qu'au sein d'un groupe où la solidarité est spontanée.

    Ce qui exclut la "solidarité" gauchiste, naturellement: celle que l'ont veut enfoncer dans la tête des gens à grands coups de rééducation et de directives européennes, à grand renfort d'instituteurs marxistes, de fonctionnaires du Bien, d'inspecteurs de l'URSSAF, d' "associations" subventionnées pour vous dire ce qu'il faut penser, de Hautes autorités contre la discrimination de mon cul, etc.

    Tout cela en pure perte, car on ne peut obliger les gens à être solidaires. Soit ils le sont d'eux-mêmes, soit ils obéissent à des lois à regret, contraints et forcés -- mais c'est alors la solidarité zéro.

    La solidarité, en effet, c'est de savoir que l'on peut compter sur l'aide désintéressée d'autrui, qui vous soutiendra sans y être contraint par un règlement quelconque; et d'être prêt à en faire autant soi-même, car l'on sait que l'on pourra compter à tout instant sur la réciproque.

    Eh bien, une telle solidarité ne peut être qu'ethnique.

    Car elle ne peut exister qu'entre des gens qui ont une histoire commune, donc quelque chose de commun à défendre et à transmettre à leurs descendants: une terre, une langue, une culture, une épopée.

    Hélas, les Français de souche -- mais c'est valable pour la plupart des Blancs européens -- ont abandonné cette solidarité naturelle. Ils ont renoncé à défendre leur histoire, à transmettre leur culture à leurs enfants.

    Et, dans leur immense folie, ils se sont imaginés qu'ils pouvaient déléguer cette tâche. Que, de même que dans une entreprise, on prend un subordonné mal payé pour accomplir un travail rebutant, ils pouvaient confier à des immigrés le soin de faire les enfants qu'ils ne veulent plus faire, de se charger des travaux dont ils n'ont pas envie, d'incarner la solidarité qu'ils ne veulent plus assumer, sous le pitoyable cache-sexe de "solidarité républicaine".

    Evidemment, toutes les lois du monde, tous les papiers d'identité du monde, ne remplaceront jamais deux mille ans d'histoire - et la volonté de la défendre.

    L'identité nationale, la solidarité, c'est très concret. Allez dans une cité peuplée en majorité d'Arabes et d'Africains, si vous êtes Blanc et français de souche, et amusez-vous à prendre à partie l'un de ses habitants, ne serait-ce que verbalement.

    Vous verrez alors, très concrètement, très physiquement, ce qu'est la solidarité. Vous ne serez peut-être pas en mesure de venir nous raconter le résultat, cela dit.

    En revanche, faites l'expérience inverse, si vous êtes arabe ou noir: attaquez-vous, seul ou à quelques-uns, à un Français de souche blanc, ou même à plusieurs, au sein d'une foule blanche, au coeur de Paris: il n'y aura en face aucune réaction de défense. Solidarité zéro. Même la police, une fois sur deux, ne fera rien.

    Dernière expérience: essayez, si vous êtes étranger, de vous foutre de la gueule des indigènes, rien que pour rire, dans le fin fond du Texas (ou dans d'autres coins des Etats-Unis). Je vous garantis que, face à leur réaction, vous prendrez vos jambes à votre cou très très vite (s'ils vous en laissent la possibilité).

    Voilà, c'est tout. Ma démonstration est faite.

    Toute libéralisation de l'immigration n'est qu'un habillage, idéologique ou économique, pour masquer le consentement des peuples européens à leur conquête, puis à leur éradication, par des peuples étrangers qui annihileront les cultures locales en les remplaçant par les leurs.

    Vous êtes fasciné par l'immigration américaine. A juste titre. C'est -- c'était jusqu'à présent -- une belle réussite. Mais vous omettez plusieurs facteurs fondamentaux.

    D'abord, l'immigration aux Etats-Unis n'a pas du tout été libre, comme on se l'imagine volontiers en Europe. Les Etats-Unis ont connu une alternance d'ouverture et de fermeture de leurs frontières.

    Et quand les frontières étaient ouvertes, elles ne l'étaient pas longtemps, et pas n'importe comment. Les Américains ont sélectionné impitoyablement leurs immigrés.

    A un moment de leur histoire, par exemple, ils ont interdit aux Chinois de venir. Motif très officiel et très explicite: ces derniers étaient incapables de s'assimiler.

    Les nationalités qui étaient admises étaient soumises à des rites d'américanisation qui seraient, dans notre Europe contemporaine et droit-de-l'hommiste, considérés comme humiliants, racistes et tombant sous le coup de la loi.

    Vous noterez que je n'ai même pas mentionné l'absence d'allocations sociales, de HLM ou de Sécu, ainsi que la liberté d'embauche des patrons: tout cela allait de soi.

    On touche là à l'économie: c'est important, mais c'est secondaire par rapport à l'anthropologie.

    Autre différence fondamentale entre l'immigration qui a contribué à construire les Etats-Unis, et l'immigration arabo-africano-musulmane en Europe aujourd'hui: les premiers citoyens des Etats-Unis étaient des colons, qui ont conquis le continent et soumis les Indiens.

    Les immigrants qui les ont rejoints étaient eux aussi des colons, dans ce sens très précis: ils se sont soumis aux premiers arrivés, ont adhéré à leurs valeurs, et ont conquis le pays à leurs côtés.

    Les immigrants qui arrivent en Europe aujourd'hui ont une mentalité tout à fait opposée. Ce sont les Européens qu'ils cherchent à coloniser et à soumettre. Ils cherchent à s'approprier leur pays à leurs dépens. Cela n'a évidemment rien à voir.

    Un Allemand, un Scandinave ou un Italien débarquant aux Etats-Unis aux XIXème siècle revendiquait son identité américaine.

    Un Algérien, un Turc ou un Pakistanais débarquant en Europe aujourd'hui revendique avant tout son identité algérienne, turque, pakistanaise -- et bien sûr musulmane, quand c'est le cas.

    Avec la carte d'identité française, bien entendu, le permis de résidence suédois, et tous les avantages qui vont avec.

    D'ailleurs, la belle histoire de l'immigration aux Etats-Unis appartient au passé. Aujourd'hui, avec les Mexicains, ils sont confrontés aux même problèmes que nous: faible niveau intellectuel, mauvais résultats scolaires, recours massif à l'assistanat, refus d'adopter la langue du pays, refus de l'intégration, revendication de "droits" à n'en plus finir, incapacité à s'élever dans l'échelle sociale sur plusiuers générations par leurs propres moyens, criminalité disproportionnée.

    Une partie notable du territoire des Etats-Unis a d'ores et déjà fait sécession, à toutes fins pratiques: c'est devenu une colonie mexicaine.

    C'est ce qui se passe déjà en Angleterre, où la police musulmane de Sa Majesté expulse des distributeurs de tracts chrétiens d'un quartier islamique, en les menaçant de sévices physiques s'ils reviennent.

    C'est ce qui se passe déjà en France, où des centaines de zones sont, de fait, interdites d'accès aux représentants de l'autorité: policiers, pompiers, médecins, facteurs, employés d'EDF, etc.

    On retrouve la même chose en Belgique, en Norvège, etc.

    C'est tout à fait conforme à la stratégie des islamistes qui, il y plusieurs décennies déjà, avaient ouvertement indiqué leurs intentions: créer en Europe des places-fortes autonomes, des villes franches, où le pouvoir leur appartiendrait exclusivement.

    Ils l'ont annoncé, ils l'ont fait.

    Aujourd'hui, ils annoncent que leur but est de faire de la France, de l'Europe et des Etats-Unis des républiques islamistes.

    Libre aux bien-pensants de ne pas les croire, à leurs risques et périls.

    Hitler aussi avait annoncé ses intentions dans Mein Kampf. Beaucoup ne l'ont pas cru. On connaît la suite.

    La première mesure indispensable, la plus urgente, la plus facile, c'est de supprimer le droit du sol. Ne pas le faire aurait des conséquences incalculables à long terme.

    Une bonne partie des prétendus mariages mixtes, dont on se félicite comme d'un signe d'intégration, sont au contraire un symptôme de séparatisme: ils sont conclus entre des Français d'origine immigrée et un conjoint qu'il font venir de leur pays d'origine.

    La seconde mesure indispensable, c'est de restaurer une discrimination envers les étrangers en matière de prestations sociales -- et à plus forte raison envers les étrangers présents illégalement sur le territoire.

    Il est bien entendu souhaitable de réduire massivement et globalement le niveau d'assistanat et de dépenses publiques.

    Mais la justice -- et la défense de la patrie -- veulent que si prestations sociales il y a, elles soient versées en priorité aux Français.

    La première bénéficiaire du prétendu "droit au logement opposable" est une Africaine. Ne croyez pas une seule seconde que cette nouvelle n'a pas déjà fait le tour de l'Afrique.

    Comment voulez-vous qu'une telle folie, qui serait déjà d'une stupidité terminale si les frontières étaient hermétiquement fermées, ne constitue pas un aspirateur irrésistible pour des candidats à l'immigration en provenance de pays très pauvres, candidats dépourvus de capitaux, d'éducation et de qualification? Sans même parler de l'incompatibilité de leur culture avec la nôtre?

    Je vous conseille ce site américain de défense de l'Europe:

    http://gatesofvienna.blogspot.com/

    Ils ont d'excellents correspondants sur place, de bonnes informations, des analyses très intéressantes et le tout est d'un haut niveau intellectuel.

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  7. Je suis moins sûr de moi à propos de l'immigration que, disons, à propos de l'écologisme.

    «une telle solidarité ne peut être qu'ethnique.»

    C'est ce que tendent à montrer les dernières études américains, qui ont fait grand bruit là-bas.

    «Hitler aussi avait annoncé ses intentions dans Mein Kampf.»

    Notre ami Khadafi a très clairement dit, ça a été repris par les medias, que la principale arme des musulmans est démographique et que l'Islam a déjà une armée toute prête sur place en Europe. On peut difficilement être plus clair.

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  8. "il y a des indices d'une augmentation des mariages musulmans non précédés d'un mariage civil, ce qui est, rappelons le, illégal en France"

    Plein de couples Francais vivent ensemble, et ont meme des enfants, sans jamais signer aucun bout de paperasse. Je suis contre ce genre de pratique. Mais, est elle differente de ce que vous dites a propos de certains cas chez les musulmans ?

    Si la deuxieme est illegale en France, la premiere est elle legale ?!

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  9. Franck, franchement je trouve que c'est pas pertinent de reprendre des discours a Gaddafi. Il a meme dit qu'il va defier les USA ce gars!

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  10. @robertMarchenoir

    Dans les banlieux il n'y a pas que des musulmans. Il y'a plein d'Africains de toutes confessions. Les racailles, ne sont pas tous issues des familles musulmanes. En plus je ne crois pas que la religion leur dit quelque chose, devant le trafic de la drogue et autres pratiques.

    Votre strategie Islamiste me semble exageree. Certe, il y'a des fondammentalistes dans les banlieux. Mais ces banlieux sont inaccessibles a la police depuis les annees 70 au moins. A l'epoque, on disait Africains, Maghrebins, Arabes, Noirs ... Je ne comprends pourquoi aujourd'hui on cherche a balancer l'Islam/Islamisme dans toute les sauces ?!

    Dans FoxNews, on a rapporte les emeutes de 2005 ainsi: "Islamic riots".

    Bref, les ricains commencent a installer des bases militaires permanentes en Irak, pour les prochaines decennies. Tant mieux! Comme ca, la propagande baissera au moins.

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