mardi, janvier 20, 2009

Mesrine, ce héros ...

Parait-il que Jacques Mesrine est le héros de deux films, rien que ça.

Alphonse Boudard, ex-truand, et Robert Broussard, ex-flic, sont d’accord sur un point : un type comme Mesrine, c’est d’abord un fainéant, un bon-à-rien qui ne veut pas se salir les mains à l’usine.

Alors, le romantisme, le gentleman cambrioleur, tout, ça, c’est pour faire mouiller les bourgeoises, c’est du flan.

Notre époque bavarde et prétentieuse a effectivement les héros qu’elle mérite, Guevara, Mesrine, des ratés, fainéants et sanguinaires.

On est cerné par les cons, je vous dis.

11 commentaires:

  1. A la vue du film on sent bien que l'homme n'est pas héroïque, c'est un symbole, sa vie a été particulière et certains pensent qu'elle mérite d'être racontée. Il est le héros du film car il en est le personnage principal, mais personne de sensé ne le considère comme un héros dans le sens où vous l'entendez...

    RépondreSupprimer
  2. Un symbole ? Une merde, mais pas un symbole.

    RépondreSupprimer
  3. Je suis heureux de vous l'entendre dire.

    Mais deux films sur un non-héros ...

    RépondreSupprimer
  4. Un symbole n'est pas forcément positif, Hitler est le symbole de l'antisémitisme. C'est le héros du film, pas un héros. Point barre. Si vous n'êtes pas capables de comprendre ce genre de subtilité linguistique, ça expliquerait au moins pourquoi vous ne faites jamais attention aux arguments des gens qui ne sont pas d'accord avec vous, vous ne les comprenez pas...

    RépondreSupprimer
  5. Ce n'est pas parce que vous êtes le personnage principal que ça fait de vous le héros du film. Et inversement. Dans La chute, Hitler est-il un héros ou le principal protagoniste ?

    RépondreSupprimer
  6. Dans le jargon du cinéma, héros est devenu un synonyme de protagoniste.
    Et on ne dit pas principal protagoniste, c'est un pléonasme.

    RépondreSupprimer
  7. Notre époque bavarde et prétentieuse a effectivement les héros qu’elle mérite, Guevara, Mesrine, des ratés, fainéants et sanguinaires.

    100% d'accord!

    Matthieu:
    Un symbole de quoi?
    Certains pensent que sa vie merite d'etre raconte, et bien je les emmerde, et toutes les personnes un peu responsables devraient faire de meme.

    RépondreSupprimer
  8. C'était le symbole de la rébellion en France. Tout ceux qui voyaient en le gouvernement de l'époque des malfrats et des escrocs avaient souvent une certaine admiration pour ce type qui volait des sommes importantes et s'échappait quand il se faisait arrêter alors même qu'une crise financière due au pétrole était d'actualité. Il menait la vie sur laquelle beaucoup fantasmaient, à cause de l'argent facile et des aventures avec l'autorité. Je ne dis pas que c'est bien, mais ça a marqué toute une génération et à ce titre cela mérite surement d'être raconté, d'une façon ou d'une autre.

    RépondreSupprimer
  9. Et l'affiche du film qui ressemble pompeusement à celle de "la passion du christ" de Mel Gibson, c'est pas risible ça ??
    Aucune imagination ces cinéastes français.

    RépondreSupprimer
  10. Dire que les contribuables financent des merdes pareilles...

    RépondreSupprimer
  11. La complaisance de la gauche vis-à-vis de Mesrine, de son vivant, est un bon indicateur de l'immoralité de celle-ci.

    Pire: cette complaisance continue aujourd'hui, à l'occasion de ce film. Je n'ai pas vu ce dernier, mais j'ai feuilleté le livre de photos qui a été édité pour l'occasion.

    Il est conçu à la manière d'un livre de "photos d'art", alors qu'il ne contient qu'une poignée d'images médiocres, où Mesrine pose complaisamment (justement) avec un revolver.

    Ces images constituaient un "coup" de presse à l'époque, dans la mesure où un photographe a pu rencontrer le fugitif alors qu'il était recherché par la police. Elles n'ont, en revanche, pas la moindre qualité artistique, y compris pour des photos de presse.

    Le texte est à l'avenant. Il retrace la façon dont la rencontre a eu lieu et dont les photos ont été publiées dans Libération.

    Ce recyclage éditorial de la complaisance gauchiste de l'époque, sans la moindre mise en perspective, est d'autant plus répugnant que sa motivation première est, à l'évidence, financière.

    Quand on songe qu'une exposition de photos de Paris sous l'Occupation a fait scandale récemment, sous prétexte qu'elle ne montrait pas le malheur des Juifs, et que la mairie de Paris a dû placarder en hâte des avis prophylactiques comme quoi, bien entendu, elle n'était pas d'accord avec lézeurléplusombres...

    RépondreSupprimer