lundi, octobre 26, 2009

Fusion Crédit Agricole - Société Générale : les gouvernants sont cons et n'apprennent jamais rien

Tout le monde tombe d'accord que le «too big to fail» est une des causes de la crise actuelle. Il est d'ailleurs probable que la sortie de crise des USA est due en partie aux petites banques locales bien gérées.

Et voilà qu'à cause de la stupide théorie des «champions nationaux», on parle d'une fusion Crédit Agricole - Société Générale.

Le gouvernement Fillon serait compétent, responsable et courageux (tout ce qu'il n'est pas), il pousserait un long hurlement de colère et interdirait cette fusion.

Cet interventionnisme ne serait certes pas très libéral, mais quelquefois il faut juste arrêter d'être con.

Sinon, à la prochaine crise bancaire, on pourra encore ressortir la phrase de Bossuet qui me fait hélas tant d'usage : «Dieu rit de ceux qui déplorent des maux dont ils chérissent les causes».

7 commentaires:

  1. Une reprise aux USA ? Je confesse certes de ne pas suivre avec une grande assiduité l'actualité économique (pour ne pas dire l'actualité tout court), mais il n'y a pas que Barack H. Obama qui y croit à cette reprise ?

    RépondreSupprimer
  2. Pour ce qui est de la reprise je vous conseille
    http://www.reichmantv.com/page1.html
    Pour vous faire une idée, C Gave est très bon.
    Dans le paysage bancaire français SG a loupé le tournant des fusions acquisitions (indo-suez, paris bas, crédit lyonnais) ce qui la place en mauvaise place par rapport au CA et à la BNP.
    Mais il faut plutôt attendre des oppositions au niveau européen que français. Sinon je ne suis pas certain que nous pouvons nous comparer aux USA qui ont une échelle continentale. Mais il est certain que pour les USA la décision de Clinton de permettre le mélange banque d'affaire et banque de détail, a joué à plein pour aggraver la crise.

    RépondreSupprimer
  3. "Tout le monde tombe d'accord que le «too big to fail» est une des causes de la crise actuelle."

    Non pas du tout. C'est la cause de la prochaine. La crise actuelle à été grandement favorisé par un interventionnisme un peu trop zélé sur les taux d'intérêt bancaire, et la complexité des CDOS (plusieurs heures de calcul sur les PC les plus puissants aux mondes quand même)...

    RépondreSupprimer
  4. Vous avez partiellement raison, mais le «too big to fail» a déjà fait des dégats : certains libéraux expliquent avec de solides arguments que les risques inconsidérés pris par certaines banques reposaient sur la présomption de sauvetage, nous sommes trop gros pour que le gouvernement nous laisse faire failite.

    RépondreSupprimer
  5. J'aimerais bien avoir les sources ce ce que vous citez. Pour ce qui est de l'Europe, je pense que c'est le cas pour tout les acteurs économique, soit on ne prend pas de risque, parcequ'on a rien a gagner, soit on en prend trop parceque de toute façon on "s'entre aide". (je pense aux collectivisées qui ont perdu)
    Je pense que les Freddie mac/mae étaient une des causes de ce sentiment, mais je ne pense pas, au vu du nombre de personnes surprises par le sauvetage, que ce sentiments est significativement conduit à cette crise.

    Maintenant pour revenir à la fusion: ouch!

    RépondreSupprimer
  6. Une nouvelle bulle immobilière est déjà en train de se former. ca va encore péter dans la gueule des crevures qui l'ont promue.

    RépondreSupprimer
  7. «ca va encore péter dans la gueule des crevures qui l'ont promue.»

    Pas du tout : ce sont les naïfs qui tombent dans le panneau qui trinquent.

    RépondreSupprimer