dimanche, octobre 18, 2009

La décadence européenne : le dur et le mou

A decadent Nobel

Article terrible dans le Wall Street Journal qui voit dans l'attribution du prix Nobel de la paix à Barack Obama le symbole d'une Europe décadente.

Il parle de cette Europe qui préfère les questions, molles, consensuelles, qui n'avancent à rien (l'environnementalisme et le réchauffisme (1), par exemple) et fuit les questions dures, difficiles (que faire en Irak ? Que faire en Afghanistan ? Que faire des terroristes capturés ?)

On est dans ce cliché américain de l'Europe femelle. Mais n'est-il pas hélas un peu vrai ?

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(1) : vous ne trouverez personne,à part quelques salauds dans mon genre, pour dire qu'il n'en a rien à faire de sauver la planète. C'est bisounours d'être écolo, on se fâche avec personne, cool.

4 commentaires:

  1. Euh? +1
    Je ne supporte plus le consensus mou qui cache un totalitarisme tout à fait dur pour le coup!
    La planète n'est pas un dieu - halte au nouveau veau d'or - et vouloir préserver notre environnement relève juste du bon sens...
    Mais d'où vient ce besoin humain de s'enchaîner perpétuellement à de nouvelles croyances, de nouveaux dieux?
    Bizarre, bizarre...

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  2. Gómez Dávila disait en substance: le démocrate, à force de rejeter tous les maîtres, finit par s'attacher au plus vil.

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  3. Le prix Nobel est tout de même devenu une drôle de chose ces dernières années... Je pense aux prix "subjectifs", celui de la paix et celui de littérature: ces 10 ou 15 dernières années, on a accordé le Nobel de littérature à Lessing, Jelinek, Fo, Pinter, Grass, Saramago etc. Une incroyable masse d'hystériques gauchistes ou communistes donc. Et d'anti-américains délirants (voir déclarations de Pinter et Jelinek). Sans parler de l'extrême pauvreté de leur production (Jelinek, Pinter encore) pour certains.

    Mon Nobel de la paix préféré: Kim Dae Jung, pour la réconciliation avec la Corée du Nord (rires); ce grand homme avait déclaré en gros que Kim Jong Il n'était pas un méchant homme, qu'il fallait savoir le prendre... résultat: quelques millions de plus pour le régime Sud-Co, et continuation du massacre. C'est ce qu'on appelle faire la paix...

    Le choix d'Obama ne surprend donc guère.

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  4. Cliché pour cliché, ce sont quand même les américains qui l'ont élu ! Et je n'ai pas l'impression BO soit tellement sur la voie de trancher les questions dures.

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