mardi, décembre 22, 2009

Rama, Nathalie, Valérie, Anne, Aurélie, Rachida et les autres

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a un certain nombre de femmes en politique, tant dans le gouvernement que dans l'opposition, qui ont le même profil : assez jeunes, pas mal foutues, grandes gueules, arrivistes sans scrupule, des dents qui rayent le parquet et des compétences assez difficiles à saisir, pour ne pas dire inexistantes. Bien entendu, je classe Ségolène Royal dans la même catégorie, avec une génération de décalage.

Mon collègue philosophe (et donc un peu cynique) a résumé la situation : «Elles voulaient y arriver à tout prix, elles ont couché avec qui il fallait, elles sont ministres et le peuple trouve ça très bien. De quoi tu te plains ?»

Evidemment, de quoi je me plains ?

Je sais, c'est mal : il me reste encore des illusions. Quelquefois, par inadvertance, je regrette que les ministres ne soient pas choisis sur leur compétence, leur droiture, leur caractère, bref sur de vraies qualités.

Mais c'est pur égarement de ma part.

Nos politiciens sont dans un système qui sélectionne les plus tordus, les plus vicieux, ceux qui sont francs comme des ânes qui reculent (c'est méchant pour les ânes), les plus traîtres.

Un ministre honnête à la table du conseil ? Autant chercher une pucelle dans un congrès de hardeuses.

Il se trouve juste que dans le cas des jeunes politiciennes que je considère, le mépris de toute élévation, de toute intelligence, de tout respect pour la politique et pour le peuple, est encore plus patent, même pas dissimulé. C'en est presque une provocation.

Galigula avait envisagé de faire son cheval consul, car tel était son caprice, juste pour montrer son pouvoir, mais, pour autant qu'on sache, il ne l'a pas fait. Nos gouvernants, eux, n'ont pas de ces hésitations : ils font leurs pouliches ministres.

2 commentaires:

  1. Et oui, nous sommes au temps des potiches... de si belles potiches qu'on s'en voudrait de les casser, n'est-ce pas ;))

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