mercredi, janvier 20, 2010

Une petite zone de turbulences


Film de Michel Blanc. Un humour pince-sans-rire assez bienvenu.

Un retraité récent est pris d'un coup de blues. Perturbé par cet événement, l'équilibre familial chancelle. Le vernis des conventions et des habitudes craque.

Seule faute de goût de ce film (1), le fils est évidemment homosexuel (2).

Je pense que, pour les archéologues dans quelques siècles, cette obsession de l'homosexualité du cinéma occidental des années 2000 sera un sujet d'étonnement et donnera lieu à de longues et savantes analyses.

Vous connaissez mon opinion : par hédonisme, par refus de la vie, de la responsabilité, notre société valorise tous les comportements stériles (les quotas de femmes, la trop fameuse parité, sont un autre exemple : les femmes qui travaillent font moins d'enfants).

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(1) : ce n'est pas une faute de goût d'être homosexuel (quoique, après tout, n'ayant pas ce goût là, je me sens fondé à estimer que c'est assez disgracieux), c'en est une de mettre des homosexuels dans (presque) tous les films.

(2) : rappelons à ceux qui ne vont pas au cinéma que les deux intrigues principales du cinéma français actuel sont «quand le noir va-t-il sauter la blanche ?» et «comment annoncer à papa (ou à maman) que je suis pédé ?».

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