samedi, janvier 08, 2011

Deux bons articles des Echos

De l'immobilier vendu comme un produit financier

Le goût de la jérémiade

5 commentaires:

  1. Pour ce qui est du "goût de la jérémiade" suite au fameux sondage, est-ce que ce n'est pas en cohérence avec les traits décrits dans "La Société de défiance" d'Algan & Cahuc ? Aigreur intérieure extérieure.

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  2. C'est-à-dire que l'équation du logement est difficile à résoudre dans la mesure où la vision du peuple est en conflit avec la vision des politiques.

    Voyez l'agglomération parisienne: le seul fait d'interdire la construction d'IGH ou de gratte-ciels intra-muros, où tout le monde aimerait habiter et travailler, force la ville à s'étendre au lieu de monter (augmentation des loyers intra-muros), allonge les temps de transport et la saturation des réseaux (augmentation du prix des transports et diminution de la qualité de vie) et force les promoteurs à effectivement construire dans des endroits moisis où les gens qui ont les moyens de louer ne veulent pas habiter.

    Bon dieu, rasez donc un arrondissement pourri et construisez-y une nouvelle Manhattan, automatisez totalement les lignes de métro, hop, une rame toutes les deux minutes 24/7/365, libéralisez les licences de taxi histoire de multiplier leur nombre par trois ou quatre et leur prix par deux, et vous aurez enfin une capitale digne du XXième siècle (sic). Si ça peut faire diminuer ne serait-ce que de dix minutes en moyenne les temps de trajet boulot-maison, et au moins faire stagner le prix du mètre carré, ce sera déjà bien.

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  3. Il fallait bien sûr lire: libéralisez les licences de taxi histoire de multiplier leur nombre par trois ou quatre et diviser leur prix par deux

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  4. Je trouve dommage qu’à côté d’analyses lucides et de positions courageuses, vous vous laissiez aller à la facilité des poncifs d’extrême droite : légitimation du meurtre d’un voleur de truffes, rétablissement de la peine de mort (Gary est un grand écrivain, pas forcément un grand juriste), recours à des solutions simplistes et dangereuses (envoyer l’armée dans les banlieues), emploi récurrent de l’injure.

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  5. Vous appelez certaines de mes idées «poncifs faciles» parce que vous êtes en désaccord, mais en quoi ces idées sont-elles faciles dans la France d'aujourd'hui ?

    Quant à «l'emploi récurrent de l'injure», vous exagérez ! Par rapport au nombre fantastique de cons que je vois autour de moi, je me sens particulièrement économe d'injures. Et puis, c'est la paille et la poutre : le camp d'en face voit en tout opposant un nazi, je n'en suis pas là.

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