jeudi, mars 24, 2011

Libye : avec l'escalade de la violence, l'escalade du désamour ?

Je persiste à trouver cet engagement en Lybie idiot, mais au moins, essayons d'en tirer les fruits. C'est-à-dire qu'il faut faire vite. Plus facile à dire qu'à faire.

Le plus simple est de foutre un Scalp dans le baigneur du frère Guide :



Hélas, il est peu probable, sauf coup de chance, d'y arriver. Alors ?

La tentation est forte de temporiser en espérant un «miracle». Cela présente l'avantage pour MM. Cameron et Sarkozy de pouvoir poser plus longtemps aux chefs de guerre, ce qui n'est pas négligeable, vu leurs motivations électorales.

Cependant, procrastiner est très risqué : bavures, lassitude des opinions occidentales, retournement des Libyens.

Personne n'aime voir son pays bombardé, même pour la bonne cause. Rappelez vous la réaction des Français, y compris résistants, vis-à-vis des bombardements américains de 1944.

Personne n'aime voir non plus son pays envahi, même par des sauveurs. Rappelons que les Israéliens qui sont intervenus au Liban en 1982 ont été accueillis avec joie. La situation s'est renversée en quelques semaines.

Le risque est donc très réel que si les bombardements se prolongent ou si il y a une intervention au sol, les Libyens se retournent contre leurs «libérateurs».

Donc, il faut agir vite, mais comment ?

Armer les rebelles ? Certes, mais ils n'ont pas prouvé leur efficacité, c'est le moins qu'on puisse dire.

Intervenir nous-mêmes ? D'accord, mais à condition de ne pas s'enliser. Mais oserons nous abandonner un pays livré à l'anarchie par notre intervention ?

Bref, nous marchons sur des œufs et aucune option n'emporte l'adhésion.

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