dimanche, juillet 17, 2011

Un État fort, régalien, nationaliste et désendetté

Notre État actuel, mou, envahissant dans le privé mais fuyant ses fonctions régaliennes, mondialiste et endetté auprès de l'étranger est le principal facteur de troubles de notre société. C'est lui qui essaie de faire advenir l'homme nouveau, déraciné, cosmopolite, sans engagements d'aucune sorte, tout entier dans le présent, libre de se choisir (même son sexe), réduit à sa fonction de producteur-consommateur.

C'est donc un projet politique à part entière que le retour d'un État régalien, ne s'occupant que de police, justice, défense (1), diplomatie, mais s'en occupant bien (ainsi serait rétablie la saine séparation entre publics et privé), désendetté (l'endetté est esclave de ses créanciers (2)), nationaliste et fort dans les domaines où il est légitime.

Bien sûr, une partie des Français, les néo-néo comme les appelait Philippe Muray, déjà transformés en zombies par le mondialisme, seront les farouches opposants de cette politique qui met en cause leur existence.

Cependant, la Chine, l'Inde et la Russie ne renoncent pas à faire de la politique à l'ancienne, nationaliste, puissance contre puissance. Si nous voulons survivre en tant que nation, il faudra bien que l'Etat abandonne les conneries genre "mariage" homosexuel pour revenir à des préoccupations et des missions moins clownesques (mais très sérieuses dans leur clownerie : tous les moyens sont bons pour faire advenir l'abruti mondialisé).

Évidemment, comme à chaque fois que nous attendons d'être bousculés par l'extérieur plutôt que de nous réformer nous-mêmes, il y aura beaucoup de larmes versées.

Mais, je ne doute pas, à la lueur des précédents historiques, qu'une élite du cœur et de la tête surgira du désastre.

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(1) : défense de la France, de son territoire et de ses intérêts, pas de valeurs universelles à la con, pas de charte internationale au sein d'organismes supra-nationaux.

(2) : voyez le mépris soigneusement calibré avec lequel la Chine traite les USA.

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