lundi, octobre 22, 2012

Le Grand Remplacement : pourquoi c'est un problème


Un mien collègue a un fils étrange : il est conservateur sur bien des sujets mais ne voit pas de problème au Grand Remplacement.

Pourtant, il n'est pas difficile de comprendre  que les hommes ont des racines, une histoire, une culture, une langue, une hérédité. De comprendre que les hommes ne sont pas interchangeables. Que le couscous et le petit salé aux lentilles ne sont pas substituables, qu'une mosquée n'est pas une église, que le chant du muezzin n'est pas le chant grégorien, que les aventures de Simbad ne sont pas les aventures de Pantagruel, que l'arabe n'est pas le français.

Et que la France, avec le tiers de ses habitants qui n'est plus de "race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne", n'est plus la France. Mais ce n'est pas non plus le Maroc. C'est autre chose : rien, le vide, le néant. Les immigrés qui prénomment leurs enfants Mohammed à la quatrième génération n'y sont pas enracinés, mais les Français qui prénomment leurs rejetons Kevin et Samantha en sont déjà déracinés. La France n'est plus un pays, c'est juste un territoire, un espace géographique, une friche industrielle, un terrain vague, où des populations ennemies s'affrontent de manière plus ou moins larvée.

On peut trouver l'immigration de masse jolie tant qu'on est majoritaire et dominant, mais quand on devient minoritaire ou, simplement, qu'on cesse de dominer, on devient étranger dans son pays même. C'est un destin plaisant pour personne.

Ce que nous prépare le Grand Remplacement, c'est soit la domination des Français pour les nouveaux colonisateurs (qui font déjà régner leurs lois dans certains quartiers -c'est humain, cela devrait servir d'avertissement), soit la guerre civile. Je ne vois vraiment pas de raisons d'approuver ou, simplement, de s'en désintéresser.

Que conseillerais-je au fils de cet ami ? De faire un voyage au Japon, seul pays avancé qui ne vit pas sous la menace d'un Grand Remplacement. L'homogénéité ethnique et culturelle y garantit une civilité que l'on a perdu chez nous depuis longtemps. Les images du métro japonais d'aujourd'hui rappellent le métro parisien des années 50 et ce n'est pas sans susciter nostalgie et angoisse.

J'ai bien des raisons d'aimer le Japon, mais le fait que les hommes y soient à leur place participe à ce plaisir d'y séjourner. Plaisir depuis longtemps perdu en France. Plaisir remplacé par le malaise de n'être plus entre soi, d'être étranger chez soi.

Mais il n'est même pas besoin d'aller au Japon. Il suffit de rester en France, celle d'avant le Grand Remplacement, celle d'avant 1976. Point de problèmes d'islamisation des banlieues, point de prosélytisme islamique dans les prisons, point de hallal dans les cantines scolaires, point de voilées et de barbus.

Le monde d'avant le Grand Remplacement n'était pas parfait, prétendre que nous avons la nostalgie d'un bon vieux temps parfait est une caricature véhiculée par nos ennemis. Mais il était mieux. Une société a besoin d'ordre pour être vivable pour ses membres. On peut même affirmer que la vie en société consiste justement à produire de l'ordre. Or, il n'y a pas de plus grand désordre que de mélanger de force des populations. J'écris "de force" car jamais les hôtes, les Français, n'ont été consultés, on s'est vicieusement abstenu de leur poser la question, on  a fait tout ce qui était possible pour que les Français entendent que, comme disait le président Delegorgue, "la question ne sera pas posée".

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