dimanche, février 24, 2013

Profession : féminisation = dégradation ?

Les échanges provoqués par le billet précédent m'incitent à surenchérir.

Depuis un siècle, les femmes ont conquis beaucoup de professions auparavant réservées aux hommes.

Quand la féminisation d'une profession n'est plus réservée à quelques pionnières mais devient un phénomène de masse, cette féminisation entraine-t-elle une dégradation et une perte de prestige de la profession touchée ?

Quatre exemples de corrélation entre féminisation et dégradation me viennent à l'esprit : les magistrats, les médecins, les politiciens et les instituteurs. Certains ajoutent les pilotes de ligne, les militaires, les pompiers et les policiers.

Mais corrélation ne veut pas dire causation.

Le seul où je sois à peu près sûr de moi, ce sont les instituteurs, puisque je le tiens de conversations avec une directrice d'école : l'afflux de «petites nanas» dont la motivation est un deuxième salaire à la maison et des horaires permettant de garder ses propres gosses a participé à la dégradation de l'enseignement primaire (même si la principale cause, ce sont les pédagogos).

A contrario, des professions échappent à la féminisation : chefs, banquiers, pilotes de course, ingénieurs. Mais je doute que le prestige de certaines soit intact.

Pour le reste, je vous laisse les commentaires.

1 commentaire:

  1. Mais où peut-on les lire ces "commentaires", cher Boizard ?
    Nota : je n'ai pas d'ordi. et je vous lis sur un IPhone.
    Merci.

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