lundi, octobre 14, 2013

Delon : la société des enfants indignes

Les aventures d'Alain Delon, fable post-soviétique

Dans toute société honorable, des enfants qui critiquent publiquement leur père sont considérés comme indignes et méritent l'opporobre. Pas dans la nôtre : critiquer son père, c'est ce qu'il faut faire pour sauver sa carrière. C'est dire comme nous sommes tombés bas.

Il y a deux ans, un autre empaffé mondain, Alexandre Jardin, avait eu le même comportement de se faire une réputation, une carrière et des revenus sur le dos d'un parent. J'avais écrit ce que j'en pensais. Inutile d'y revenir.

Dans la France d'avant la décivilisation soviétoïde, la sagesse populaire disait : «on lave son linge sale en famille». Les enfants Delon auraient pu, et auraient du, en rester là. Mais la dignité et la noblesse ne sont pas héréditaires.

A la fin de tout, Alain Delon est un immense acteur comme on n'en fait plus.

J'aime bien Denis Podalydes, mais qui le connait en dehors des six premiers arrondissements de Paris ? Et je crois que c'est significatif de notre époque aseptisée et dévirilisée qu'elle ne produise plus de grands acteurs.



Enfin, ne nous voilons pas la face : derrière la vertueuse croisade «anti-fasciste» du cinéma français, il y a une affaire de gros sous. Toutes ces nobles âmes «démocrates» et «républicaines» balisent de perdre leurs juteuses subventions dans le cas où le FN prendrait les commandes.

Comme par hasard, les deux acteurs qui dérangent, Delon et Depardieu, sont ceux qui n'ont pas besoin de subventions pour vivre. Alors que les Berling et compagnie, ce n'est pas avec le salaire que leur donne le public qu'ils vont mener grand train, ils ont besoin de généreuses piquouses de bon argent racketté aux moutontribuables par les ponctionnaires.

Allons, chassons cette mauvaise pensée : les acteurs français subventionnés ne donnent leur avis en politique que pour des motifs élevés et pour des raisons sublimes. Répétez après moi ...




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