vendredi, octobre 17, 2014

Pourquoi j'achèterai le bouquin de Zemmour d'occasion

Je pense que le bouquin de Zemmour ne vaut pas qu'on l'achète neuf. J'attends une bonne occasion.

Je pense qu'il s'agit de la merde étatiste qu'il nous sort habituellement, la loi de 73, l'ardente obligation du Plan, Bonaparte au pont d'Arcole et De Gaulle à Baden-Baden ...

Dès qu'il aborde les sujets économiques, Zemmour est tout ridicule, grotesque, il raconte des énormités qui passent comme des lettres à la poste parce que ses prétendus opposants sont, sur ce sujet, aussi ignares et socialistes que lui.

Nous ne sommes pas près d'avoir dans les medias un vrai libéral-conservateur.

Sur Zemmour, je ne peux que recopier ce que j'écrivais déjà en 2010 :

Zemmour fait partie du système (sinon, il ne passerait pas chez Ruquier), il en est la borne, le «nec plus ultra» : ce que le système tolère à peine mais tolère tout de même.

Et en 2012 :

Nota : des fans d'Eric Zemmour le voient comme le nec plus ultra de l'opposition au socialisme. Pourtant, il approuve le soviétisme montebourgeois. Comme je l'ai écrit plusieurs fois, Zemmour est le gardien du système social-clientéliste. Il le rend tolérable en le critiquant juste ce qu'il faut pour faire croire aux gogos à un semblant de démocratie mais ne le remet pas véritablement en cause.

Les chantres du mythe de l'«économie dirigée» des Trente Glorieuses oublient juste le contexte de rattrapage d'après-guerre, qui fait que n'importe quelle politique ou presque aurait fonctionné (plus ou moins). Ils oublient aussi que cette économie, toute «dirigée» qu'elle fut, était moins étatisée qu'aujourd'hui (ratio dépenses publiques / PIB).



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