mercredi, avril 22, 2015

A propos des catholiques immigrophiles

Chacun connaît la fameuse phrase de Chesterton sur les vertus (et non les idées ou les valeurs, comme cité souvent à tort) chrétiennes devenues folles.

Il faut lire ce passage d'Orthodoxie un peu plus longuement :

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Le monde moderne n’est pas méchant ; sous certains aspects, le monde moderne est beaucoup trop bon. Il est plein de vertus désordonnées et décrépites.

Quand un certain ordre religieux est ébranlé (comme le fut le christianisme à la Réforme), ce ne sont pas seulement les vices que l’ont met en liberté. Les vices, une fois lâchés, errent à l’aventure et ravagent le monde.

Mais les vertus, elles aussi, brisent leur chaînes, et le vagabondage des vertus n’est pas moins forcené et les ruines qu’elles causent sont plus terribles.

Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Elles sont devenues folles, parce qu’isolées l’une de l’autre et parce qu’elles vagabondent toutes seules. C’est ainsi que nous voyons des savants épris de vérité, mais dont la vérité est impitoyable ; des humanitaires éperdus de pitié mais dont la pitié (je regrette de le dire) est souvent un mensonge.
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La Charité est une vertu théologale. Comme toutes les vertus chrétiennes, elle est individuelle. On peut se sacrifier pour autrui, mais pas son peuple, pas sa nation, pas d'autres hommes qui n'ont rien demandé. L'Eglise, dans la droite ligne de l'Ancien Testament (le renier est une hérésie appelée marcionisme), respecte les peuples et les nations.

Vous voulez aider les immigrés ? Très bien, accueillez-en chez vous. N'exigez pas de la collectivité, de l'Etat et du pays, ce qui est de votre responsabilité. Et puis, pendant que vous y êtes, n'oubliez pas que vous portez la Vérité, et parlez en un peu à vos hôtes.

Pour ma part, je préfère de plus en plus aider d'autres populations. Il y a suffisamment de Français et de chrétiens dans la détresse pour que je puisse choisir mes priorités.

Certains me feront remarquer que mon opinion négative peut s'appliquer au pape François. Oui. Un pape reste un homme, il y en a eu de mauvais. Les voies de la Providence sont impénétrables.

Je vous recopie le commentaire d'un nommé PhD, qui reflète assez bien mes positions :

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Je me suis fait censuré deux fois dans le dernier biller de Koz [un insupportable bloggueur catho-mou dont je synthétise toutes les qualités en trois lettres] Mare Nostrum.

J'essayais de lui expliquer :

- que je ne me sens pas responsable de la situation [nos politiciens le sont un peu plus, mais ce sont tout de même les immigrés les premiers responsables de leur situation]

- que le flux cesserait si les migrants, le plus souvent des hommes jeunes, avec quelques femmes et enfants pour faire pleurer Margot, savaient qu'ils n'auront droit à RIEN, comme en Australie,

- que ces hommes fuyant la misère avaient quand même réussi à trouver plusieurs milliers de dollars dans des pays où le salaire moyen est de 50 euros mensuels

- qu'ils étaient de plus en plus agressifs et revendicatifs [ils ne se transforment pas en Suédois par miracle en posant le pied sur notre sol. Ils sont toujours aussi musulmans, anti-chrértiens, anti-juifs, anti-tout, violents, arriérés, xénophobes et racistes (hé oui) qu'ils le sont chez eux]

- qu'il fallait stopper toutes ces assoces d'aide aux immigrés (rapport au RIEN précédent)

- qu'il était techniquement possible d'intercepter immédiatement n'importe quelle barcasse quittant la côte libyenne et de la ramener à terre [et s'il faut en tuer quelques centaines dans le processus, c'est dommage mais c'est un mal pour un bien]

- que nos services secrets pourraient s'occuper de quelques passeurs.

- que lui et ses semblables seront responsables des troubles graves liés à cette véritable invasion

Bon c'est vrai j'avais aussi traité de déserteurs les hommes jeunes fuyant la guerre

Mais non, c'en est trop pour ces cathos bisounours ; je pense de plus en plus que ce sont eux nos pires ennemis, sous prétexte d'un humanitarisme chrétien complètement dévoyé.
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Nous nous enfonçons dans le Camp des Saints et j'ai peur que la réalité finisse comme le roman.

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