lundi, février 22, 2016

Monseigneur Aillet brûlé en effigie à Saint-Jean de Luz : une dérision significative !

Lu sur le Salon Beige :

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Monseigneur Aillet brûlé en effigie à Saint-Jean de Luz : une dérision significative !

Communiqué de Bernard Antony :
"L’acte perpétré lors du carnaval de Saint Jean de Luz consistant à brûler en effigie l’évêque du diocèse ne relève pas d’une mascarade de mauvais goût qu’auraient perpétrée d’imbéciles potaches. Il a été idéologiquement préparé et d’ailleurs approuvé par le parti socialiste et les groupuscules d’extrême-gauche. Il s’inscrit dans la séquence actuelle d’usage systématique de la dérision contre le christianisme que les tribunaux ne condamnent jamais si elle est dirigée contre certaines religions, constituant un moyen de dénigrement préalable aux phases de persécution.
L’histoire vérifie cela. Ainsi Jean Jaurès, dans son Histoire socialiste de la Révolution, rapporte-t-il avec une grasse délectation que le 5 mai 1791, dans le jardin du Palais Royal, devant la foule révolutionnaire : « Le feu est mis à un mannequin représentant le pape Pie VI ». Jaurès décrit cela sous le titre : «L’insolent mufti au bûcher ».
Moins de deux ans plus tard, c’est par milliers que, selon les cas, on brûla, égorgea, noya, guillotina des milliers de religieux et de fidèles, hommes, femmes, enfants. La mise au bûcher des effigies des personnes haïes fut une pratique fréquente dans les moments préparatoires des monstruosités nazies ou communistes, et particulièrement dans les manifestations de haine des Espagnols fanatiques, rouges ou noirs, avant la guerre civile de 1936.
On pouvait penser que dans un régime de démocratie moderne on ne réanimerait pas de pareilles scènes d’exécration du bouc émissaire rappelant des pratiques cruelles et barbares de jadis. Il convient, cela dit, de rappeler que les auteurs du triste fait de Saint Jean de Luz ne suscitent que la condamnation du pays basque unanime, attaché à son âme chrétienne, à sa culture, à son identité, à ses traditions de solidarité avec son clergé. L’AGRIF présente à Mgr Marc Aillet l’expression de son profond respect."
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Pour tout vous dire, j'ai commencé par prendre cela à la rigolade. C'est la tradition du carnaval de déconner, d'en faire trop, de ne pas être très fin.

Puis, je me suis rappelé qu'il n'y avait plus de déconnade populaire en France, à part celle des footeux et des pochetrons de fêtes taurines, toisée et réprimée avec la morgue qui convient par les snobs bobos prolophobes.

Il n'y a plus que de la déconnade pseudo-populaire, folklorisée, subventionnée, organisée, surveillée, garde-chiourmisée, licratisée, mrapisée, étatisée, ministèredelaculturisée.

D'ailleurs, on ne me fera pas croire que bruler Mgr Aillet pour ses positions sur l'avortement et la dénaturation du mariage est un thème populaire. C'est typiquement un thème de grognasse féministe subventionnée. De vrais thèmes populaires auraient été de brûler en effigie François Hollande pour l'ensemble de son oeuvre ou Christiane Taubira pour sa complaisance envers les déliquants. C'est justement ce qu'on n'a pas vu.

Bref, nous ne sommes pas dans la déconnade populaire mais dans la Minute de Haine organisée par le Parti. Et oui, vu comme cela, c'est grave.

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