samedi, juillet 23, 2016

Un peu d'optimisme




La situation est très différente de 1940 et, pourtant, elle lui ressemble tant. Car ce qui caractérise notre classe dirigeante, aujourd'hui comme en 1940, c"est l'esprit d'abandon, le consentement à la défaite, la joie mauvaise de se laisser-aller et de ne pas s'élever au-dessus de soi-même et de ses petites magouilles.

L'esprit d'abandon, c'est ce que promeut Manuel Valls quand il nous invite à nous habituer au terrorisme musulman.

L'esprit d'abandon, c'est ce que montre François Hollande quand la seule guerre qu'il mène avec ténacité, intelligence et stratégie est celle pour sa réélection.

Mais la France vaut mieux que cette tourbe de minus.

La France est le pays des grandes défaites, d'Azincourt, de Waterloo, de Sedan. C'est aussi le pays des victoires éclatantes, de Patay, d'Austerlitz, de la seconde Marne, de Koufra et de Strasbourg.

C'est pourquoi il est rassurant de penser qu'un Français a pu écrire et prononcer les discours du 18 et 22 juin 1940 : lyriques, lucides, pragmatiques, élevés, courageux, visionnaires.

Et on aimerait qu'un chef sache encore parler aux enfants de France de cette façon:


« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction ».



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