samedi, février 04, 2017

Terrorisme musulman : un problème qu'on ne veut pas résoudre

Ca m'attriste de le l'écrire mais il faut regarder la vérité en face : la France ne veut pas résoudre le problème du terrorisme musulman.

Les causes, les moyens, les méthodes sont connus, nul mystère. Mais nous ne voulons pas faire ce qu'il faut. Toujours Bossuet : « Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes ».

A long terme

Admettre entre terrorisme et islam. Arrêter de se leurrer avec « l'islamisme ».

Concrètement : zéro immigration musulmane (sélectionner les immigrants sur un critère religieux), aucune visibilité publique de l'islam (lois anti-islam), expulsion ou raccompagnement (suivant leur degré de dangerosité) des musulmans en France dans leur pays d'origine.

Il se trouverait probablement une majorité de Français pour ces mesures, mais la classe dirigeante ne veut pas.

A court terme

« Avec Sentinelle, les militaires sont devenus des aimants à terroristes »

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De nombreux actes malveillants envers les militaires de Sentinelle sont répertoriés, même si les armées ne veulent pas communiquer dessus. Dans son rapport LaSentinelle égarée, Elie Tenenbaum évoquait le chiffre de 1300 incidents pour la seule région Ile-de-France entre janvier et septembre 2015, dont 70 % d'actes malveillants, provocations, insultes, menaces, voire, dans certains cas isolés, agressions. La nature de ces actes est difficilement analysable mais ils existent. Par ailleurs, il n'y a pas d'éléments très probants de l'efficacité de la fonction dissuasive du plan Sentinelle.

Mais tout de même, les patrouilles Sentinelle ont une fonction rassurante …

Certes, mais on ne peut pas déployer 8 500 militaires sur le territoire juste pour une mission psychologique! On maintient les Français dans un état de mensonge «On vous protège» alors qu'il n'en est rien.

Aucun homme politique ne prendra le risque de supprimer le plan Sentinelle ...

Les Français ne sont pas stupides. D'après la dernière enquête Ifop pour la Défense, 75 % approuvent le plan Sentinelle, mais seuls 48 % d'entre eux pensent qu'il est efficace. On peut mettre en oeuvre une réserve à mobiliser rapidement en cas d'urgence, comme ce fut le cas en janvier 2015. Mais transformer cela en dispositif permanent pose de sérieux problèmes de maintien des compétences. C'est devenu un argument de communication plus qu'un dispositif efficace. Un piège à moyen et long terme qui nous empêche de réfléchir sur l'utilisation de la force militaire et les moyens de lutte contre le terrorisme. Cela devrait être un objet de débat sérieux lors de la campagne présidentielle.
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« Cela devrait être un objet de débat sérieux lors de la campagne présidentielle. »

La malheureuse, elle rêve tout debout ! Avoir un débat sérieux lors de la présidentielle ? Mais on en a déjà un, et beaucoup plus sérieux que le terrorisme musulman : le nombre de coups de fil que Mme Fillon a passé il y a vingt ans pour son mari député.

Faisons ici ce débat accessoire par rapport à la vie de Mme Fillon.

Modèle israélien. Portiques détecteurs de métaux et blocs de béton partout. Pas de patrouilles militaires, des citoyens armés.

Et là, ce sont les gens qui ne veulent pas. Dès qu'on aborde le sujet, surtout avec des citadins, c'est roulement d'yeux effrayés et haussements d'épaules.

Pourtant, les Français d'avant 1939 étaient armés, les Suisses et les Canadiens le sont, et la France d'avant 1939 n'était pas à feu et à sang, la Suisse et le Canada non plus. Bien sûr, il y a le contre-exemple des Américains, mais sommes nous des Américains ?

Cette défiance vis-à-vis des citoyens vient d'un bourrage de crâne des gauchistes, qui ont bien compris que le citoyen armé était le rempart de dernier ressort contre leurs utopies totalitaires.

Il faut bien remettre le débat en perspective. Les bandits sont déjà autant armés que possible. Nous discutons juste de l'armement des honnêtes gens qui, par définition, sont honnêtes.



On me répond aussi que nous avons évolué depuis 1939. Certes, mais il faut ce qu'il faut et je suis peut-être excessivement optimiste, j'ai confiance dans la décence commune des gens ordinaires.

Mais nous ne le ferons pas, aucun parti ne le propose.



Répétez avec moi : « Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes ».

Allons, remettons aussi les choses en perspective. Le terrorisme musulman n'est que la péripétie d'une péripétie. Ce qui importe vraiment, c'est l'invasion musulmane, silencieuse et (pour l'instant, relativement) pacifique.

Et contre elle, on fait encore moins que contre le terrorisme. Pire, une classe politique traitresse continue à l'encourager.











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