vendredi, novembre 10, 2017

De Touche pas à mon pote à Touche pas à mon poste : l'héritage de la génération Mitterrand

De Touche pas à mon pote à Touche pas à mon poste : l'héritage de la génération Mitterrand

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Les enfants gauchistes du postmarxisme sont orphelins depuis que la vérité sur le paradis blanc et rouge des goulags a sonné le glas de l'escroquerie socialiste.

De même, la longue marche morbide forcée de la Chine populaire n'eut rien à envier au bruit des bottes fascistes des années 30. On se souvient de Pierre Ryckmans obligé de publier sous le pseudo de Simon Leys afin de dénoncer les horreurs de la révolution culturelle en Chine.

[…]

Sartre, mais aussi Foucault, ont salivé devant la révolution iranienne et son saint homme, l'ayatollah Khomeini, faisant régresser les femmes iraniennes, les ensevelissant dans des voiles sarcophages. Pourvu que l'Occident soit perdant, pourvu que nos grands révolutionnaires en peaux de lapins ne renoncent pas au paradis des prolétaires et des damnés de la terre.

On est en plein fantasmes d'idéologues de salons, vendeurs de chimères embrumées de la supériorité de concepts savants pour masquer le totalitarisme islamique. Ils sont prêts à sacrifier tout un peuple, en commençant par les femmes et les enfants, sans avenir autre que celui d'un big brother islamique, pourvu que le concept soit glamour dans les débats feutrés des progressistes du camp du bien, pourvu qu'ils aient une victoire sur l'impérialisme américain.

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes fut une belle fumisterie. Ils ont offert des peuples à des tyrans pires que les anciens colons.

[…]

Orphelins du prolétariat occidental, ils se sont entichés des «damnés de la terre», titre ouvrage de Frantz Fanon, dont la préface de Jean Paul Sartre posait en postulat la barbarie comme purification visant l'émancipation.

Les années Mitterrand furent marquées par la complaisance du pouvoir socialiste avec les terroristes de tous bords.

Ce fut France terre d'asile pour les têtes pensantes de l'ETA, des Brigades Rouges, du GIA et du FIS.

Des milliers de militants du Front Islamique du Salut (FIS) furent accueillis en France au nom des droits de l'homme et ont pénétré nos banlieues, alors que leurs victimes en Algérie ont essuyé des refus au nom d'un juridisme absurde car n'étant pas menacées par un organisme étatique.

De même aujourd'hui, il nous est impossible de traduire devant un tribunal d'exception les affiliés de l'Etat islamique au motif qu'ils ont fait allégeance à un État non reconnu par les Nations unies.

Cette logique délirante nous vaut de financer la location d'un logement pour un artificier du GIA et de lui verser un RSA, de laisser Abdelghani Merah à la rue, lui qui a dénoncé sa famille radicalisée, et de loger sa mère fanatisée dans un appartement payé par nos impôts afin qu'elle puisse rendre visite à son fils Abdelkader, émule de Ben Laden.

Ce même État de droit voit les soldats de l'opération Sentinelle ou des policiers interdits de répondre aux insultes, crachats et provocations sans un ordre donné; certes, ils peuvent toujours déposer plainte mais leurs identités et adresses seront divulguées à l'intention de leurs agresseurs dans le cadre de la procédure !

L'idéologie postmarxiste soixante-huitarde n'est pas morte; elle a eu le pouvoir sous Mitterrand, elle squatte aujourd'hui les médias, les lignes éditoriales du Monde, de Libération, des Inrockuptibles. Elle ne vend plus, est déficitaire dans l'opinion publique et dans le jeu démocratique mais pratique le terrorisme intellectuel et le hold-up économique par le biais de subventions privilèges, héritage de la monarchie mitterrandienne.

Non contente d'avoir catapulté l'éducation nationale au niveau d'un pays en voie de développement, elle tiers-mondise sa république parisienne, l'érigeant en modèle pour toutes les mégalopoles françaises, tout en fascisant la France périphérique, coupable de ne pas aimer l'insécurité, la «racialisation» du social, les zones de non-droit.

Dans ce contexte, la droite fut au-dessous de tout, affairiste et communautariste sous Sarkozy, qui se fit l'obligé du Qatar et des Frères Musulmans, multiculturaliste par le roi fainéant Chirac qui participa à l'élaboration d'une constitution européenne scélérate. Jean-Christophe Lagarde et Édouard Philippe réussirent même à aller plus loin que la plupart des édiles de gauche dans le clientélisme islamiste à Bobigny et au Havre.

La République En Marche est, quant à elle, dans la gestion technocratique du fascisme islamique.

Dans ce contexte, la droite fut au-dessous de tout, affairiste et communautariste sous Sarkozy, qui se fit l'obligé du Qatar et des Frères Musulmans, multiculturaliste par le roi fainéant Chirac qui participa à l'élaboration d'une constitution européenne scélérate. Jean-Christophe Lagarde et Édouard Philippe réussirent même à aller plus loin que la plupart des édiles de gauche dans le clientélisme islamiste à Bobigny et au Havre.

La République En Marche est, quant à elle, dans la gestion technocratique du fascisme islamique.

Les vrais héritiers d'une gauche laïque, universaliste, émancipatrice et féministe sont assignés au fascisme, ces personnes font la fierté de notre pacte social républicain et doivent être défendues et mises en valeurs, elles se nomment Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Céline Pina, Fatiha Boudjahlat, Laurent Bouvet...

Il n'est pas aisé de dénoncer l'islamisme en France et ses mécanismes d'implantation sans subir des agressions violentes de la «cléricature du bien». Celle-ci porte une grande responsabilité dans la diffusion de l'idéologie pro Charia au sein de notre pays.

Pourquoi l'infaillible camp du bien ferait-il son mea culpa? ( aucune excuse après l'immonde tribune du 5 novembre 2011 contre Charlie Hebdo suite au premier attentat dont ils avaient été victimes. Aucun des signataires n'a jugé utile de faire amende honorable en 2015)

Le camp du bien n'aucun intérêt à ce que l'on combatte l'idéologie qui mène au djihad, ni même qu'on en fasse la description, ils ont même plutôt intérêt à présenter ce totalitarisme comme une identité culturelle et religieuse respectable. Les héritiers de la Terreur ne peuvent pas dénoncer leurs protégés.

Démontrer qu'il y a au sein de notre pays une chaîne de production idéologique menant au djihad et passant par le préalable de l'insécurité culturelle pour arriver à l'insécurité physique, entraîne tout de suite des réactions épidermiques très violentes des parrains du communautarisme et de l'islamisme. Ils instaurent un climat d'insécurité intellectuelle afin de museler toute parole qui s'exécute en dehors des balises qu'ils ont soigneusement posées.

En aucun cas, il ne faut éveiller la population au danger de la présence sur notre territoire de salafistes, takfiristes et autres Frères musulmans!

Le plus grand des services que rend cette intelligentsia au totalitarisme islamique est de maquiller le réel et de pratiquer le terrorisme intellectuel vis-à-vis de ceux qui osent dénoncer les nouveaux collabos.

Pendant que certains tuent, d'autres bâillonnent tout en faisant la promotion d'une territorialité islamique légitime sur notre sol, en balayant d'un revers de la main de Touche pas à mon pote, les questions cruciales de liberté de conscience, d'égalité hommes femmes et de rapport à l'altérité dans l'islam, mais aussi de souveraineté de la nation en participant à sa déconstruction sous l'œil bienveillant de Bruxelles.

Ce que l'islamisme rêvait de faire, le camp du bien l'exerce avec une efficacité redoutable.

Le délit de blasphème n'est pas encore réintégré dans le Code pénal mais la mort sociale guette l'imprudent qui se risquerait à défier l'ordre de bâillon autoritaire.

Plus l'islam politique tuera et accentuera la partition territoriale et culturelle en cours, plus cette intelligentsia complice deviendra violente vis-à-vis de ceux qui auront osé décrire le réel.

Il faut le rappeler sans cesse, « L'islam est une religion de paix, d'amour et de tolérance », répétez le sans cesse avec ces arguments en trompe l'œil, « l'immense majorité de nos concitoyens de confession musulmane vivent leur religion dans le respect des règles de la république » et osez le mensonge ultime « les djihadistes ont dévoyé l'islam ».

Comme dans 1984 et les trois slogans du parti sous le regard de Big Brother, jamais ne remettre en question la doxa imposée par la Police de la pensée unique:

« La guerre c'est la paix.

La liberté c'est l'esclavage.

L'ignorance c'est la force ».

Poser des questions fondamentales sur le refus de la liberté et du progrès humain qui expliquent le déclin du monde musulman sur les 9 derniers siècles est dénoncé comme un signe d'intolérance et le désir caché de vouloir organiser des « ratonnades » géantes sur le territoire national. Il faudrait rappeler à ces zélés gardiens d'un mémorial génocidaire virtuel que la peur et les armes ne se trouvent pas dans les camps qu'ils désignent.

[…]

Plus de 80 ans sans guerre sur notre sol ont anesthésié les consciences. Plusieurs générations sont persuadées que cette paix est un acquis définitif, la fin de l'histoire est passée par là et contribue à perturber la perception des enjeux du réel.

Ceux qui nous ont déclaré la guerre ne sont que faits divers et audiences carabinées sur les «anxio-chaînes» d'information, djihadistes spontanés et déséquilibrés en mal de psychiatrie suffisent à l'analyse.

Laissons le bon peuple ricaner devant Hanouna et chasser le Pokémon, et lynchons celui qui casse l'ambiance, non pas ceux qui commettent des massacres car «ils n'auront pas ma haine!», mais ceux qui annoncent des vérités dérangeantes et nous promettent des lendemains qui déchantent.

Il ne faut pas regarder le péril qui menace, il faut détester ceux qui nous contraignent à la lucidité, les diffamer, les bannir, les étouffer par une pendaison haute et courte sur l'autel de la bien pensance.

Le magistère moral du camp du bien possède tous les canaux médiatiques et persécute les voix que rien ne peut contraindre au silence.

Ils peuvent même aller plus loin: vous désigner «islamophobe» et souhaiter votre mort comme Guy Bedos à l'intention de Charlie Hebdo.

De l'esprit de Munich au Munich ta mère, du Munich ta France au Munich islamo gauchiste, des jeux de Munich à l'attaque à la hache de Munich en 2016, c'est nos mères, nos familles, nos patries, nos traditions qu'on assassine.

L'Europe des nations fut condamnée sur les ruines du nazisme, elle s'est vue communauté triomphante définitive sur les ruines du mur de Berlin, elle risque de mourir de mépriser ses peuples dans un Munich de la honte.

La symbolique est forte : comme en 1940, la France abdique avant d'avoir combattu [pour 1940, ce n’est pas tout à fait vrai].

Depuis les crimes de Merah, deux et deux font cinq, que ce soit par la piste de l'extrême droite après les crimes de Montauban ou par la communication faite de slogans mensongers durant les attentats ayant égrené l'actualité des cinq dernières années.

[…]

Aujourd'hui, seul compte le contrôle social des classes moyennes et supérieures, celles qui financent le fonctionnement du pays, un contrôle par l'État et la junte intellectuelle squattant les médias et délivrant des oukases à quiconque franchirait les bornes.

Le marché unique et la monnaie unique ont enfanté un monstre totalitaire, anti démocratique, la pensée unique et sa police coercitive.

Les territoires perdus de la République sont abandonnés et n'intéressent pas la Police de la pensée unique car ils ne rapportent pas de devises, il faut juste tolérer l'économie parallèle, les violences des caïds dans ces enclaves, et la police religieuse du comportement.

Une rançon sociale de plus en plus lourde est exigée, elle est indispensable pour maintenir la paix sociale. Les classes moyennes et supérieures sont assignées à cette tâche, elles doivent payer, coupables qu'elles sont de jouer le jeu de la méritocratie.

Elles sont sommées d'accepter sans rechigner le désastre que nos apprentis sorciers du multiculturalisme ont mis en place.

D'un autre côté, l'objectif de faire de l'islamisme et de la culture d'origine, des respectabilités non négociables, enferme les musulmans dans une impasse totalitaire, les femmes sont abandonnées au «porno-islamisme» décrit par Kamel Daoud, et les jeunes musulmans sont offerts aux islamistes sans aucuns états d'âme au nom de la liberté de conscience qu'on refuse aux apostats de l'islam.

Polygamie, tournantes, il y a des porcs halal qu'on refuse de balancer car le totalitarisme conquérant a sa propre logique:seuls les blancs Occidentaux de culture chrétienne et juive ne peuvent être que coupables. Colonisation, esclavage, conquête de l'Amérique, Shoah, tout doit être remboursé, quitte à livrer les juifs, en les accusant d'être les grands ordonnateurs du chaos du monde islamique.

Et c'est là tout le paradoxe de l'action de la cléricature du bien: elle utilise la Shoah et nos heures les plus sombres de notre histoire pour réduire au silence et à la mort sociale les insolents, mais sacrifie non seulement les juifs de notre pays mais aussi les femmes de culture musulmane les assignant au patriarcat le plus absolutiste qui soit mais aussi les apostats de l'islam et les libres penseurs. Elle vomit sur 3000 ans de civilisation et 2000 ans de récit national pour nous offrir le mythe d'Al Andalus, un hymne revisité faisant l'apologie de la soumission.

Finalement Houellebecq avait raison, et sa vision n'était pas islamophobe mais francophobe car décrivant des élites françaises couardes et opportunistes, n'hésitant pas à servir les islamistes. Coluche, s'il était encore vivant, aurait été en mesure d'affirmer que «les islamistes sont plus égaux que les autres!», à l'image de la nouvelle laïcité qui nous est déclinée depuis quelques années.

Il est temps de renverser la table et d'affirmer définitivement que deux et deux font quatre, surtout quand une unité tue à la kalashnikov, au couteau, aux explosifs ou au camion bélier.

Il est temps de respecter la démocratie en l'illustrant par son essence même, le débat et les arguments, et non les sentences péremptoires arbitraires des petits commissaires politiques. La confiscation du débat démocratique est symptomatique d'une démocratie malade de son quatrième pouvoir, les médias, devenu un parti politique en collusion avec l'idéologie post marxiste qui ravage notre pays.
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